Accueil > L’actualité > L’Italie à Paris - Actualités italiennes
http://www.italieaparis.net/actualite/
Articles
-
Marco Polo, Aventurier de l’imaginaire, exposition à la Galerie Orenda
30 mars, par Marco Lotti — art et artisanat, Marco PoloLa galerie Orenda vous convie à visiter l'exposition Marco Polo, Aventurier de l’imaginaire, jusqu'au 25 mai 2024. Explorer, échanger, côtoyer d’autres cultures, cartographier le Monde. Tel fut le parcours de Marco Polo, de Venise jusqu’à la Chine, narré dans son Livre des Merveilles, rédigé par Rustichello de Pise.
Pour commémorer le 700e anniversaire de la disparition de ce personnage historique, grand conteur, la galerie Orenda lui rend hommage en proposant des oeuvres contemporaines en résonance avec les rêves qu’il a fait naitre. Des artistes français et internationaux (Serbie, Chine, Italie), dessinateurs, peintres et sculpteurs, participent à l’exposition.
Leurs cartographies réelles ou imaginaires sont mises en dialogue avec la route de la soie et les portraits de l'aventurier vénitien.
-
Les lundis musicaux de l’Athénée : Giulia Semenzato & Jadran Duncumb
28 mars, par Karima Romdane — musique classiqueL'Athénée Théâtre Louis-Jouvet vous invite dans le cadre des " Lundis musicaux" à découvrir lundi 8 avril la soprano italienne Giulia Semenzato, habituée de la Scala de Milan et du festival de Salzbourg. Elle propose pour l’Athénée un programme original accompagné de la guitare de Jadran Duncumb : Schubert, Rossini et chansons espagnoles de Fernando Sor.
Programme
Mauro Giuliani (1781-1829) 6 cavatine Op. 39
Charles Doisy (?-1807) Trois romances : ‘Le Bien Perdu’ / ‘A ma guitare’ / ‘L’illustre infortuné’
Johann Kaspar Mertz (1806-1856) Liebeslied, Bardenklänge, Op. 13
Franz Schubert (1797-1828) Gretchen am Spinnrade, Op. 2 D. 118 Ständchen (El canto del cisne D.957, 1828), arrangements de N.Coste et K.Mertz
Fernando Sor (1778-1839) Fantasie Op. 30 Seguidillas : ‘Cesa de atormentarme’ / ‘De amor en las prisiones’ / ‘El que quisiera amando’ / ‘Si dices que mis ojos’ / ‘Prepárame la tumba’ / ‘No doblarán campanas’
Gioacchino Rossini (1792-1868) La danza, arrangements de Matteo Carcassi
Distribution
Soprano Giulia Semenzato • Guitare Jadran Duncumb
Lumières Catherine Verheyde • Vidéo Yann Chapotel • Régie vidéo Romain Tanguy • Surtitres Manuel Nuñez Camelino
Production : Le Balcon. Avec le soutien de : la Karolina Blaberg Stiftung
-
C’Mon Tigre et Johanna Saint Pierre au New Morning
27 mars, par Karima Romdane — jazzLe New Morning accueille les meilleurs représentants des scènes groove internationales et française réunies sur un double plateau inédit mercredi 3 avril.Pour sa première apparition en France, le mystérieux et inclassable C'MON TIGRE venu d'Italie, croise l'enivrante Johanna Saint Pierre.
C'Mon Tigre est un ovni apatride, multicolore et multidisciplinaire, voyageant et s'adonnant à une sorte de jazz-pop au parfum d'exotica et de musiques d'Afrique de l'Ouest. Son épicentre se situe quelque part au coeur du bassin méditerranéen. Un groupe et une musique géométriquement variable, qui affirme son amour pour le funk mais formule ici un style expérimental monté à base d'électro minimaliste, de mélopées éthiopisantes, de jazz-rock souterrain, de rengaines désabusées pour fin d'été ou de big band manouche de retour d'un raid dans les Balkans.
Ils présentent leur 3ème album, « Habitat », toujours aussi coloré et varié, joué en compagnie de Seun Kuti, héritier de Fela Kuti, Arto Lindsay, Giovanni Truppi et le collectif californien Drumetrics. On y entendra des influences rock, jazz, électro mais surtout venues de la musique brésilienne comme la Samba. Foisonnant !
Johanna Saint Pierre : Auteure, compositrice, chanteuse, pianiste, réalisatrice artistique depuis l'enfance, Johanna est une artiste aux multiples talents accomplie. Elle enregistre et se crée sa propre discographie entre Paris et New-York. Entre 2018 et 2021 à New York, Johanna est prolifique. Elle enregistre et sort 2 EPs soul pop funk produits par le producteur aux nombreux Grammy Awards Brian Bacchus qui a signé Norah Jones pour Blue Note et qui a produit Gregory Porter. De grands musiciens sont présents dans ces EPs comme Louis Cato (Snarky Pupy), Sherrod Barnes ou Chris Rime.
Johanna co-compose, et coécrit les chansons avec Rémi Amblard pianiste de jazz français et arrangeur de renom. Dans son nouvel et quatrième album "Just Me", réalisé par Nicolas Bulostin (Ray Charles et album Jazz de Georges Michael), sorti sur le label indépendant Passport Songs Music, Johanna s'épanouit dans un style pop soul funk et acid jazz. On y retrouve des musiciens prestigieux comme Paul Turner (Jamiroquai), Tony Remy (Omar), Guy Pratt (Pink Floyd) et le rappeur Anglais Skatta de Conventry. Cet opus est même nominé aux Victoires de la Musique 2024 dans les catégories meilleur album, meilleure artiste féminine de l'année, meilleur single.
-
Rossini, le Paradis perdu
25 mars, par Karima Romdane — musique classiqueEntre la candeur virginale de Tancredi et la maturité décomplexée du Comte Ory, Le Palais royal avec le ténor Mathias Vidal, vous fera découvrir les mille nuances du belcanto rossinien, accompagné de Julie Mathevet et d'Aliénor Feix. Rendez-vous mardi 2 avril à 20 h 30 à la salle Gaveau.
Compositeur italien de génie, Rossini a mené une carrière fulgurante qui l'a conduit à écrire une quarantaine d'opéras en dix-neuf ans, soit deux par an...
Il écrit Tancredi à l'âge de 18 ans, en 1813.Quand il s'installe à Paris dix ans plus tard, il est considéré comme le plus grand compositeur vivant. Il y écrit plusieurs opéras en français dont Le Comte Ory. Fêté pour sa grâce mozartienne, son énergie créatrice et sa gaîté irrésistible, il est le grand maître du bel canto.
Le bel canto est une technique de chant remontant au XVIIe siècle, notamment magnifiée par les castrats. Il se caractérise par des prouesses vocales en tout genre : vocalises rapides, trilles, piqués, cadences à couper le souffle...
Il cherche à magnifier la voix soliste pour nous réjouir et nous éblouir. Les sentiments sont suscités chez l'auditeur à travers des codes formels, mais stupéfiants : la palette infinie de la virtuosité.
Rossini, le Paradis perdu, pourquoi ? C’est le Paradis perdu d’un art légendaire hérité de la tradition italienne du XVIIIe siècle que Rossini recueille, rénove, transcende, et qui meurt avec lui. Pour montrer les deux extrêmes du génie de Rossini :
Tancredi, parfaite illustration du bel canto issu du baroque : Rossini a 19 ans, c'est son premier grand opéra ;
Le Comte Ory, passage à l'ère romantique, ouvrage comique, écrit en français.Programme :
OUVERTURE Sinfonia de Tancredi
ACTE I (extraits de Tancredi)
1. Entrée de Tancredi, prélude, récitatif et cavatine : Preludio (Atto I – scena V) & ritornello « Oh patria ! Dolce e ingrata patria !... Tu che accendi questo core » « Di tanti palpiti » (Tancredi, mezzo)
2. Récitatif et aria « Pensa che sei mia figlia » (Argirio, ténor)
3. Preludio (Atto II – scena XVI)
4. Chœur et cavatine « Più dolci e placide spirano l’aure » et « Come dolce all’ alma mia » (Aménaïde, soprano et chœur)
5. Trio final « Tra quai soavi palpiti » (Aménaïde, Argirio et Tancredi) (lieto fine de la création à Venise)
ACTE II (extraits du Comte Ory)
6. Duo « Une dame de haut parage » (Isolier, comte Ory)
7. Marche « Isolier dans ces lieux » (comtesse Adèle, Isolier, comte Ory)
8. Air « En proie à la tristesse » (comtesse Adèle et chœur)
9. « Vous avez entendu sa touchante prière… Ô, bon ermite » (comtesse Adèle, Isolier, comte Ory, chœur)
10. Prélude de l’acte I (orchestre seul)
11. Trio final : « D’effroi je suis toute saisie… À la faveur de cette nuit obscure » (comtesse Adèle, Isolier, comte Ory)
Distribution : Julie Mathevet, soprano NN, mezzo Mathias Vidal, ténor Le Palais royal, orchestre sur instruments d'époque Jean-Philippe Sarcos, direction. Durée : 1 h 15
-
Films italiens, au Festival international du film documentaire « Cinéma du réel »
24 mars, par Italo Parigi — cinéma, Leonardo Di Costanzo, Piero UsbertiLe 46e festival international du film documentaire « Cinéma du réel » se tiendra à Paris, au Centre Pompidou et dans les salles de cinéma associées à sa programmation jusqu'au 31 mars 2024. Deux films italiens au programme.
Prove di stato de Leonardo Di Costanzo. Ercolano, dans la banlieue de Naples, est en butte à la corruption, au dysfonctionnement des services publics, à un chômage record. Une grande partie des dirigeants de la vieille classe politique se retrouve devant les tribunaux. En décembre 1995, Luisa Bossa, élue maire, montre sa détermination à rétablir un État de droit.
Voyage à Gaza (Journey into Gaza) de Piero Usberti. À Gaza, il faut arriver le soir au printemps, s’enfermer dans sa chambre et écouter les sons qui entrent par les fenêtres ouvertes… Nous sommes en 2018. J’ai 25 ans et je suis un voyageur étranger. Je rencontre de jeunes palestiniens de mon âge.
« Assemblé à partir d’images anciennes juste avant les attentats perpétrés par le Hamas le 7 octobre et les attaques menées en retour par l’armée israélienne, le récit de Piero Usberti ne se prétend pas neutre : les rencontres du cinéaste avec les Gazaouis informent nécessairement sa vision. Mais son point de vue reste celui d’un étranger, qui fait de sa distance avec la situation une force. Il nous invite à tout reprendre à zéro, posant les données de base constitutives de Gaza : la Naqba, l’état de siège, le manque d’emplois et d’électricité, l’instrumentalisation du terrorisme de quelques-uns pour soumettre tout un peuple, le poids des traditions.
Si Piero Usberti dénonce les violences d’Israël envers les civils palestiniens, les privations de droits qu’ils doivent endurer, transparaissent surtout au fil de son voyage des aspirations universelles, que la situation particulière de la région ne fait qu’exacerber. À rebours des comptes-rendus médiatiques qui généralisent à l’excès, le film égrène des rencontres avec des jeunes gens dont il sait mettre en avant la singularité : Sara, humanitaire, Mohanad, communiste convaincu, Jumana, aspirante avocate… Le texte sensible mais sans emphase qui guide le récit revient toujours à l’émotion du narrateur, modeste humain parmi les humains. C’est à cette hauteur qu’apparaît avec le plus de clarté une vérité incontestable et pourtant trop facilement oblitérée : le respect dû à toute vie humaine. » Olivia Cooper-Hadjian
0 | ... | 15 | 20 | 25 | 30 | 35 | 40 | 45 | 50 | 55 | ... | 115