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Dimanche 29 mai

Séance spéciale Pietro Marcello

venerdì 20 maggio 2016, di Redazione Italia in Rete

Séance spéciale de deux films de Pietro Marcello, en présence du réalisateur.

16h : "IL PASSAGGIO DELLA LINEA"
18h : "LA BOCCA DEL LUPO" ("La gueule du loup")

A l’occasion de la sortie en salles du dernier film de Pietro Marcello, "Bella e perduta", l’association PRIMAVERA CINEMA, avec la collaboration du cinéma indépendant IL KINO (Rome et Berlin) et l’ISTITUTO ITALIANO DI CULTURA , proposent de vous faire découvrir deux des films précédents de ce jeune documentariste et représentant du nouveau cinéma italien.

Les films seront suivis d’un débat avec le réalisateur, Pietro Marcello.
À 20h, une dégustation de vin italien est prévue.

Ces projections auront lieu au cinéma LA CLEF, (34 Rue Daubenton, 75005 Paris).
6€50 (1 séance) / 10€ (2 séances).
Les films seront projetés en italien (version originale) avec des sous-titres en français.

  • "IL PASSAGGIO DELLA LINEA" (2007, 57”, nommé au prix du meilleur documentaire au David de Donatello 2008).
    Premier film de Pietro Marcello, il n’est pas sorti en salles en France.
    Synopsis : Entièrement tourné dans des trains de nuit fréquentés par les pauvres et les immigrés, c’est un voyage élégiaque du nord au sud à travers l’Italie. Ces trains express à longue distance, abandonnés à un destin de décadence lente, traversent la péninsule du soir au matin. Une succession de paysages, de bâtiments, de visages, de dialectes, de voix composent un mélange et se métamorphosant en un seul corps.
  • "LA BOCCA DEL LUPO" ("La gueule du loup") (2010, 1h15, Teddy Award du meilleur documentaire au festival de Berlin et Grand Prix du Cinéma du Réel)
    Synopsis : Enzo a passé la moitié de sa vie derrière les barreaux d’une prison. Multirécidiviste, le gangster Sicilien y a pourtant trouvé l’amour, et une forme de salut, grâce à la poésie. C’est son portrait que dessine Pietro Marcello, restitué par bribes, comme autant de morceaux d’une vie brisée, et celui de cette population marginale des quartiers Génois de Croce Bianca, Via Prè, Sottoripa, dédale de ruelles coupe-gorge. C’est aussi le récit d’une histoire d’amour hors du commun, nourrie de la longue attente d’un paradis simple où l’on peut enfin vivre ses moments perdus.

Né en 1976 à Caserte en Campanie, Pietro Marcello étudie la peinture à l’Académie des Beaux-Arts de Naples. Il s’essaie ensuite à plusieurs activités : professeur en milieu carcéral, fondateur et organisateur d’un festival de films ou programmateur à la radio. Il réalise ses premiers courts métrages en 2003, Carta et Scampia, puis travaille comme bénévole dans une ONG en Côte d’Ivoire pour la réalisation du documentaire Gran Bassan. Depuis, il a réalisé le documentaire Il silenzio di Pelešjan ou il a créé un portrait unique et lyrique du brillant réalisateur Arménien Artavazd Pelešjan, pionnier d’une technique de montage dynamique et associative connue sous le vocable « distance montage » et inspiré par Dziga Vertov et Sergei M. Eisenstein. Il participe également à des films collectifs : 9x10 novanta et Venice 70 : Future Reloaded.