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Ecriture d’Expat à la Maison d’Italie

organisé par l’Association Emilia-Romagna

jeudi 26 janvier 2012, par Patrizia Molteni

Projection du documentaire de Sara Grimaldi, "Tu vuo’ fà le parisien", produit par l’Association Emilia-Romagna, et rencontre avec Andrea Inglese, Jean Portante, Giacomo Sartori.

Au départ, un projet, “Tisser les mémoires”, soutenu par le Conseil Régional d’Ile de-France et la Consulta per gli Emiliano-Romagnoli nel mondo. L’idée initiale de l’écrivain en résidence, Andrea Inglese, était de réfléchir, à travers l’écriture, aux notions de mémoire et de territoire, à partir de la condition d’expatrié. En effet l’expatrié, en raison de sa double appartenance – à deux langues et à deux pays - possède un regard complexe, culturellement déplacé, sur l’univers quotidien : un univers qui nous est à la fois très familier et, en même temps, toujours en peu exotique. L’atelier a été une occasion pour prendre conscience de la richesse de ce
regard, en le mettant à l’épreuve de la page écrite : chronique ou fiction. Mais ce parcours nous a mené aussi au cœur d’une question fondamentale, celle de l’identité, qui a été longuement débattue au cours des rencontres.

C’est pour poursuivre ce débat que l’Association Emilie-Romagne, porteuse du
projet, en collaboration avec la Maison d’Italie, vous invite à voir le documentaire de Sara Grimaldi, “Tu vuò fa le parisien”, réalisé dans le cadre de l’atelier et à partager les réflexions de trois écrivains – Andrea Inglese, Jean Portante et Giacomo Sartori – sur les thèmes du territoire, de la mémoire et de la narration. _ Rencontre animée par Patrizia Molteni, présidente de l’Association et rédactrice en chef de Focus in.
Un intermezzo gastronomique vous fera découvrir quelques produits de la région Emilie-Romagne.

Le 6 février 2012 à 18h
Maison d’Italie

Salon Aldo Vitale
7 A, boulevard JOURDAN, 75014 Paris

ANDREA INGLESE (Turin, 1967), poète, traducteur et essayiste, vit actuellement à Paris. Parmi ses livres de poésie, Inventari (Zona, 2001), Colonne d’aveugles (Le Clou Dans Le Fer, 2007) et La distrazione (Sossella, 2008, prix Montano 2009) ; il a aussi publiés des livres de proses : Prati /Pelouses (La Camera Verde, 2007), Prosa in prosa (Le Lettere, 2009), Quando Kubrick inventò la fantascienza (La Camera Verde, 2011) et Commiato da Andromeda (Valigie Rosse, prix Ciampi 2011). Il a dirigé l’édition italienne de l’oeuvre poétique de Jean-Jacques Viton : Il commento definitivo. Poesie 1984-2008 (Metauro éditions, 2009). Il est rédacteur du mensuel d’intervention culturelle « Alfabeta2 ». Il a été écrivain résident pour l’année 2010-2011 de la Région Ile de France.

JEAN PORTANTE (Differdange, Luxembourg,1950), vit actuellement entre Paris et le Luxembourg. Il est écrivain, traducteur, journaliste. Son oeuvre comprend plus de vingt livres : des recueils de poèmes, des récits, des pièces de théâtre, des chroniques et des romans. Fils d’immigrés italiens, façonné par le voyage, Jean Portante se définit comme un nomade : le déplacement, la mémoire, l’effacement, la langue maternelle sont des thèmes centraux de son oeuvre. Dans le roman Mrs Haroy ou la mémoire de la baleine (1997) il relate son enfance, qui a été marquée
par cette double appartenance, ou plutôt par une double non appartenance, puisque comme chaque voyageur, il s’est senti très tôt comme un citoyen de terre de personne.

GIACOMO SARTORI est né en 1958 dans le Trentin. Agronome, il vit entre sa région natale et Paris. Il a publié quatre recueils de nouvelles et quatre romans, dont les trois premiers sont traduits en français : Insupportable, 10/18, 2002 ; Anatomie de la bataille, Philippe Rey, 2008 et Sacrificio, Philippe Rey, 2009. Son dernier ouvrage, Cielo nero, paru en 2011 en Italie, est un roman historique sur la fin de Galeazzo Ciano, gendre de Mussolini et ex ministre des Affaires étrangères du régime fasciste. Giacomo Sartori est membre du blog littéraire Nazioneindiana.